- Lektsia - бесплатные рефераты, доклады, курсовые работы, контрольные и дипломы для студентов - https://lektsia.info -

Les dictionnaires unilingues.



L'étude des dictionnaires, ou la lexicographie, s'élève, à l'époque actuelle, à la hauteur d'une science.

Tout d'abord on distingue les dictionnaires unilingues, bilingues et multilingues.

Les dictionnaires unilingues comportent plusieurs sous-types: on trouve parmi eux des dictionnaires de langue, des dictionnaires linguo-encyclopédiques, des dictionnaires aide-mémoire, des dictionnaires idéologiques (ou analogiques), des dictionnaires de syno­nymes, des dictionnaires étymologiques, historiques, phraséologiques, des dictionnaires de termes spéciaux, des dictionnaires de néologismes des dictionnaires de fréquence, des dictionnaires des parlers locaux etc.

 

Les dictionnaires de langue sont destinés à donner l'explication des mots qui en composent le vocabulaire. On interprète dans ce type de dictionnaires les significations des mots; le dictionnaire de langue donne des indications sur leurs formes et leur emploi, il comporte les principales locutions stables dans lesquelles entrent les mots en question. Un des principaux types de dictionnaires de langue est le dictionnaire normatif. Son but est de fixer le lexique de la langue à une époque donnée, de le représenter en tant que système accompli, de limiter l'accès des vocables obsolètes, argotiques, des ternies spéciaux d'un emploi restreint, de rejeter ce qui est inconnu à la majorité des sujets parlant la langue en question. («Dictionnaire de l'Académie Française», «Dictionnaire général de la langue fran­çaise du commencement du XVIIe siècle jusqu 'à nous jours»).

 

Les dictionnaires linguo-encyclopédiques. Un dictionnaire linguo-encyclopédique diffère des autres dictionnaires unilingues en ce que son objectif n'est pas purement linguistique. Outre l'explication des mots comme tels il fournit des renseignements sur des objets et phénomènes différents : événements historiques, noms propres, découvertes scientifiques, sciences, arts. etc.

Le dictionnaire linguo-encyclopédique classique français est celui de Pierre Larousse - le « Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle » en 17 volumes. Il est connu dans le monde entier sous le nom de Grand Larousse.

Les dictionnaires aide-mémoire.À côté des encyclopédies au sens propre du mot, il existe toutes sortes d'aide-mémoire. d'ouvrages d'information conçus sous forme de dictionnaires alphabétiques donnant des renseignements divers. Ces aide-mémoire peuvent être classés en trois grands groupes:

1. D'une part, ce sont de brèves encyclopédies d'ordre particulier contenant des données sur des événements historiques, des renseignements sur l'histoire de la culture, de la religion, etc. On pourrait citer à titre d'exem­ple . « Dictionnaire de l'art contemporain », « Dictionnaire de la danse » etc. La diversité de cette espèce d'ouvrages est vraiment illimitée.

2. D'autre part, il faut classer parmi les dictionnaires aide-mémoire plusieurs types d'ouvrages dont le but est de fournir toutes sortes de don­nées linguistiques. Ici vient se ranger le « Dictionnaire de la prononcia­tion française dans sa norme actuelle » de L. Warnant. en 2 volumes, paru en 1966 (rééd. en 1987). Le premier volume contient les noms com­muns du français placés en ordre alphabétique et suivis de leur transcrip­tion phonétique indiquant « la prononciation française d'aujourd'hui, telle qu'on peut l'entendre dans les milieux parisiens cultivés ». Le second volume est consacré à la prononciation des noms propres.

3. Enfin il y a d'innombrables dictionnaires aide-mémoire qui se rapprochent plutôt des vocabulaires de tenues. Il s'agit de toutes sortes de terminologies spéciales : dictionnaires de termes techniques, de médecine, des termes vétérinaires et zootechniques, de la chimie, de la radio, de l'électronique, de l'atome, etc.

Les dictionnaires analogiques (ou idéologiques). On compare souvent les dictionnaires alphabétiques à d'énormes tertres funéraires ou fosses communes où se trouvent enterrés des milliers de mots dont parfois on ne soupçonne même pas l'existence. En effet, la majorité des Français utilisent ordinairement près de 5000 mots ; les dictionnaires en contiennent de 25 000 à 70 000. Il y a beaucoup d'idées, de choses dont on ignore ordinairement les noms. Donc, il y a fort peu de chances de les trouver dans un dictionnaire alphabétique. Parfois un mot que nous sommes sûrs de connaître échappe à notre mémoire, et il n'y a pas moyen de s'en ressouvenir à l'aide d'un dictionnaire alphabétique. (« Dictionnaire des idées suggérées par les mots »)

Les dictionnaires de synonymes. Les dictionnaires de synonymes ne sont qu'une variété des dictionnaires analogiques ; tout comme dans ces derniers, il s'agit de grouper les mots selon leurs affinités sémantiques, mais dans les dictionnaires de synonymes cette affinité est plus étroite. ( «La.Justesse de la langue française ou tes Différentes significations des mots qui passent pour être synonymes», Le dictionnaire de Bailly).

Les dictionnaires phraséologiques. Les locutions phraséologiques sont enregistrées dans une mesure plus ou moins large dans les dictionnaires de langue de type général. Elles peuvent être aussi l’unique objet d'études lexicographiques. («Dictionnaire des gallicismes les plus usités», «Dictionnaire des locutions françai­ses»).

Les dictionnaires des parlers locaux. Il est pratiquement impossible d'énumérer les ouvrages de ce genre. L'intérêt aux variations locales du français est né avec la méthode historique et comparative en linguistique.

Les dictionnaires de néologismes. L'explosion de la créativité lexicale qui caractérise notre époque a imposé la nécessité de fixer et de définir les innovations lexicales et sémantiques. «Chaque Français se trouve, presque chaque jour, sollicité par des termes qui lui posent des énigmes». C'est pour expliquer ceux d'entre eux qui prennent une extension considérable que paraissent des recueils. («Dictionnaire des mots nouveaux» de P. Gilbert)

Les dictionnaires de fréquence. Ce nouveau type de dic­tionnaires est né comme une conséquence du développement de la lin­guistique structurale et des nouvelles méthodes d'investigation et d'enseignement des langues. («Dictionnaire fondamental de la langue françai­se» de G. Gougenheim)

Les dictionnaires historiques visent avant tout à nous renseigner sur l'histoire des mots. (Le dictionnaire de Godefroy, «Dictionnaire étymologique de la langue française»)

 

 


 

Экзаменационный билет №15

Sections française, III-ème année (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. Les jargonismes et l'argot.

2. Les dictionnaires bilingues,

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte français original et de sa traduction.

 

1. Les jargonismes et l'argot.

Les jargons sociaux.

Les dialectes sociaux (ou jargons) se distinguent profondément des dialectes locaux.

À rencontre des dialectes locaux qui sont parlés par des représen­tants de couches sociales différentes, les jargons ont une sphère d'appli­cation étroite parmi les membres d'un groupe social déterminé.

Les jargons sociaux sont dépourvus de toute indépendance linguistique, ils ne sont rien autre que des rejetons de la langue nationale du peuple tout entier.

C'est pourquoi les jargons sociaux ne peuvent pas devenir des lan­gues indépendantes, ils ne peuvent servir de base à la création de langues nationales.

Le jargon de l'aristocratie française du XVIIe siècle. Les jargons peuvent être créés par les membres des classes dirigeantes qui se sont détachées du peuple et nourrissent du mépris à son égard. Ces jar­gons de classe se distinguent par un certain nombre de mots et d'expres­sions spécifiques d'un caractère recherché. L'aristocratie mondaine du XVIIe siècle désireuse de s'opposer au « bas » peuple s'est ingéniée à remplacer des mots d'un emploi commun, mais lui paraissant vulgaires, par des pé­riphrases euphémiques inintelligibles et saugrenues, comme : la mesure du temps (« la montre ») ; le témoin des âges (« l'histoire ») ; l'enfant de la nécessité (« un pauvre ») ; la compagne perpétuelle des morts et des vivants (« une chemise ») ; l'ameublement de la bouche (« les dents ») ; l 'amour fini (« le mariage ») , etc. Rien que ces quelques exemples démontrent à quel point les jargons de classe sont stériles et même nuisibles à la communication.

 

L'argot. À côté des jargons de classe, il faut nommer l'argot des déclassés, appelé aussi «jargon »'. De même que les jargons de clas­se l'argot des déclassés ne forme guère de langue indépendante. Il utilise les systèmes grammatical et phonétique de la langue nationale et n'a en propre qu'une partie du lexique.

L’argot français déclassés est très ancien, il existe depuis le Moyen Age.

L'argot était un langage secret destiné à n'être compris que des mal­faiteurs, c'est pourquoi il devait constamment se modifier. Encore V. Hugo qui a consacré dans « les Misérables » tout un chapitre à l'argot.

Dans son développement accéléré l'argot fait appel aux divers moyens de création et de renouvellement appartenant à la langue commune. Ainsi on y retrouve les mêmes procédés essentiels de formation :

- l'affixation (l'emploi des préfixes et des suffixes courants), par exemple :

dé- : débuter - « dégoûter », < becter - « manger » ; re- : replonger - « être incarcéré de nouveau après récidive » <plonger - « être inculpé ou incarcéré » ; -iste : étalagiste - « voleur à l'étalage » ; -eur, -euse : biberonneur - « alcoolique, ivrogne » ; faucheuse - « mort » ;

- le passage d'une catégorie lexico-grammaticale dans une autre : battant, palpitant - « cœur » cogne - « policier, agent de police »;

- la composition : casse-pattes - « boisson très forte » ;

- le télescopage : malagauche de mala[droit] et gauche - « mala­droit » ;

- l'abréviation : bombe pour « bombance », maquille pour « maquillage » ;

- la formation d'onomatopées : toquante - « montre » < toc-toc, fric-frac - « vol avec effraction » ;

- la formation de locutions phraséologiques, tas de ferrailles - « vé­hicule en mauvais état», pincer de la harpe, de la guitare - « être en prison », être tondu à zéro -« avoir les cheveux coupés ras », c'est du cinéma ! - « c'est invraisem­blable, ce n'est pas crédible ! »,

c 'estpas de la tarte ! - « cela n'ira pas tout seul, c'est qch de très difficile ! », n 'en avoir rien à cirer - « s'en désintéresser complètement ».

Cependant l'argot possède certains modèles et procédés de forma­tion qui lui appartiennent en propre. Signalons, entre autres, les pseudo­suffixes argotiques-mar(e), -muche, -uche, -oche, -go(t), -os, -anche, -dingue, -aga, par exemple : épicemar - « épicier » ; Ménilmu-che - « Ménilmontant », argomuche - « argot » ; la Bastoche - « la Bastille », cinoche - « cinéma » parigot- « parisien », icigo - « ici », lago - « là » ; chicos - « chic », craignos se dit de qch de laid, douteux, inquiétant : « Cet hôpital ripou (= « pourri ») devient craignos », calmos (du calme !), boutanche - « bouteille », préfectanche - « préfecture », cradingue - « très sale, crasseux », sourdingue - « sourd » ; poulaga -« policier».

Un autre moyen de déformer les mots, et qui n'est rien qu'un code spécial, consiste à remplacer la consonne ou le groupe de consonnes initiales par un 1, à les rejeter à la fin en les faisant suivre d'une finale : -é, -em, -i, etc.

l-ou-cher-b-em de « boucher », l-ar-gon-j-i de « jargon » ; cf. encore : elicierpem pour « épicier », enlerfem pour « enfer ».

Le verlan, autre procédé qui consiste à retourner le mot « à l'envers », syllabe par syllabe : brelica pour « calibre », chicha pour « haschisch », tromé pour « métro »,féca pour « café », ripou pour « pourri »'.

Mais parmi ces procédés la première place revient aux changements métaphoriques : « ... la métaphore..., remarque entre autres linguistes, A. Dauzat, c'est une des principales forces créatrices des langages argotiques comme de tous les parlers populaires, essentielle­ment émotifs. » À titre d'exemples nommons piano - « les dents », souris - « fille, femme » (plutôt jeune et bien faite), corbeau - « curé en soutane », aquarium - « bureau vitré ». fuseaux - « jambes » (plutôt maigres), rat - « avare ». éponge - « ivrogne », agrafer, accro­cher - « appréhender, arrêter ».

On y trouve plus rarement des métonymies : pèlerine - « policier », calibre - « revolver ». la calotte - « le clergé, les curés ». foire - « fête, goguette ».

Les euphémismes y sont fort nombreux : effacer, envoyer, descen­dre, régler son compte pour « abattre, tuer ». soulager, détourner, tra­vailler pour « voler ».

L'argot se distingue par la multiplicité de ses synonymes. C'est ainsi que pour « père » l'argot dit le dabe ou le daron qui sont de simples équivalents : il en est de même pour « main » -pince, patte, cuiller, etc. ; les équivalents argotiques de « tête » sont encore plus nombreux : bille, bobine, bouchon, boule, caillou, cafetière, citrouille, chou, pêche, cense, cassis, pomme .

Les jargons ou argots professionnels. Les argots professionnels sont des langages spéciaux servant des groupes d'indivi­dus pratiquant quelque métier ou profession. Les argots professionnels comprennent des mots et des expressions destinés généralement à suppléer les mots de la langue commune usités par les représentants de professions et de métiers diffé­rents. Ces mots et expressions sont souvent caractérisés par une nuance émotionnelle, affective.

Les argots des écoles : boîte - « école », boîte à bachot, bahut - « lycée » ; piocher, chiader, potasser - « travailler avec assiduité » ; diff- « difficile » ; prof - « professeur » ; math élém - « mathématiques élémentaires » ; colle -« exercice d'interrogation préparatoire aux examens » et « question diffi­cile »,pion - « répétiteur », archicube - « ancien élève de l'École nor­male supérieure » ; sorbonnard - « étudiant en Sorbonne.

Dans l'armée, qui a son argot très étendu, ont pris naissance : bar­da- « équipement complet du soldat » ; rab(iot) - « ration en supplé­ment » ; perm(e) - « congé accordé à un militaire, permission » ; colon -« colonel », capiston - « capitaine » ; juteux - « adjudant » flingot -« fusil » ; marmite - « obus » ; marmitage - « bombardement »; taule - « prison militai­re » et beaucoup d'autres.

Il ne faut pas confondre avec les jargons et les argots les diverses terminologies et les différents vocabulaires professionnels qui enrichis­sent la langue nationale de termes spéciaux exprimant des concepts nou­veaux.

- Tels sont les termes de médecine : pasteurisation, auscultation, vaccination, insufflation, capillarité, thérapie, diphtérie, albinisme, rhu­matisme, rhinologue, sphygmomanomètre, scannographie. etc. :

- les termes de physique : volt, ampère, irisation, polarisation ;

- les termes de chimie : néon, brome, iode, condenser, carbone ;

les termes techniques : électriflcation, aciération, canalisation,. etc., et une multitude d'autres termes.

 

2. Les dictionnaires bilingues,

 

L'étude des dictionnaires, ou la lexicographie, s'élève, à l'époque actuelle, à la hauteur d'une science.

Tout d'abord on distingue les dictionnaires unilingues, bilingues et multilingues.

Les dictionnaires bilingues: ce sont les dictionnaires des dialectes et patois, les dictionnaires de l'argot, etc.les dictionnaires français-russe et russe-français.

Les dictionnaires d'argot. La création d'un dictionnaire de l'argot est une tâche particulièrement difficile. L'argot est, d'une part, un langage qui se veut ésotérique: sa raison d'être consiste en ce qu'il soit difficilement compris par ceux qui n'appartiennent pas au «milieu» ; c'est pourquoi il doit changer constamment. D'autre part, c'est la manière de s'exprimer de «l'homme de la rue» des grandes villes, qui cherche à donner de la couleur, de l'imprévu, de la rapidité à sa parole, de lui conférer une certaine désinvolture propre à celui qui n'a point à se gêner devant ses pareils. De là la grande inconstance des argots, leur évolution rapide. («Dictionnaire argot-français» de Delesalle, «Dictionnaire de l'ar­got » L.-P. Colin).

Les dictionnaires des dialectes est les dictionnaires qui donnent les équivalents de la langue du dialecte sur la langue nationale. («Dictionnaire français-breton» d’Henri du Rusquec)

Les dictionnaires français-russe et russe-français. Un dictionnaire bilingue part du principe que les mots d'une langue ont des mots équivalents dans une autre langue. Or, il est bien connu que les mots de deux langues différentes, ayant même des valeurs sémanti-ques semblables, ne coïncident que partiellement. (Гак и прочие)

 

 


Экзаменационный билет №16

Section française, III-ème année (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La métaphore.

2. La différenciation territoriale et sociale du lexique de langue française.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte français original et de sa traduction.

 

1. La métaphore.

Ce mot previent du mot grec «metaphora», qui signifie en francais «transfer» (перемещение).

La métaphore est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude.

Par métaphore on désigne un nouvel objet ou phénomène de la realité qui suppose quelque propriété ou trait commun avec l'objet ou le phénomène antérieurement désigné par le mot.

Les métaphores concrètes sont bien fréquentes. Ce sont souvent les noms d'objets qui servent à désigner d'autres objets de la réalité: le nezd'un navire(нос корабля) le nez d’un homme; le becd'une bouilloire; les dents d'un peigne(зубья расчески), les dents d’un homme.

Certaines métaphores désignent l'homme par le nom d'un objet concret: С 'est une scie, cette femme! (une personne ennuyeuse); «un drôle de zèbre» — (un individu bizarre).

Souvent les métaphores désignent l'homme par le nom d'un animal quelconque: un cochon, une vache etc.

À l'origine la métaphore comporte toujours une image.

Quelles sont les sources des métaphores? Les métaphores ont à leur base des comparaisons puisées dans tous les domaines de l'activité de l'homme. Chaque profession, chaque métier, chaque occupation est une source intarissable de comparaisons, donc de métaphores.

Les métaphores sont surtout nombreuses dans l'argot. Pour «tête» on dit «boule, cafetière, citron, œuf, pomme, cerise»; pour «visage» on a «hure, façade, bobine». Cette abondance s'explique par le renouvellement constant de l'argot.

Les metaphores abstretes, les emplois abstretes partain de sens concrait. (la besogne = le travail scientifique; un lourde pierre ou un lourde besogne.

Есть так же сухая метафора. Когда вторичная номинация не вызывает ассоциаций с основными значениями слова (ветка дерева, ж/д ветка).

 

2. La différenciation territoriale et sociale du lexique de langue française.

La communauté de la langue est un trait inhérent à la nation. La langue n'est guère la création de quelque groupe social, mais le résultat des efforts de toute la société en entier. Tout comme la langue nationale le dialecte local est au service de toutes les couches d'un peuple habitant un territoire déterminé. Le dialecte local possède des traits particuliers quant au système grammatical, au vocabulaire et à la prononciation qui le distinguent de la langue nationale.

Le rôle des dialectes locaux est surtout considérable du fait que l'un d'entre eux peut élargir la sphère de son emploi et donner naissance à la langue commune de toute une nation, il peut se développer en une langue nationale.

Les caractères essentiels du français régional de France. En France le français régional a subi l'influence des parlers locaux qui se fait surtout sentir sur la prononciation.

La prononciation dans les régions du Nord de la France est à quelques détails près la même que celle des Parisiens. La prononciation des originaires du Midi s'en distingue profondément. Le langage y est plus mélodieux, il est caractérisé par un timbre plus élevé; les voyelles nasales n'y existent pas ou bien elles sont prononcées d'une autre manière.

Un autre trait de l'accent méridional est la présence des [e] devenus muets dans le français de Paris, surtout en position finale.

La prononciation de eu comme [0] dans les syllabes fermées (par exemple, aveugle) est caractéristique des Berrichons et des Lorrains.

La prononciation du français régional conserve parfois des traits archaïques; ainsi, on prononce [o] - bref et ouvert - dans "jaune", "rosé" dans le Midi de même qu'en Picardie. Cette diversité des prononciations régionales n'est plus un obstacle à la compréhension comme elle l'était dans la première moitié du XXe siècle.

Les distinctions grammaticales du français régional sont moins prononcées. Parmi les particularités les plus frappantes il faut mentionner l'emploi, dans les régions du Midi, du passé simple dans la conversation ; la conjugaison du verbe être, et certains autres, avec l'auxiliaire être aux temps composés (par exemple :je suis été, je suis passé) ; l'emploi des tournures comme c'est le livre à Pierre; l'existence d'un plus grand nombre de verbes pronominaux, par exemple: se manger un poulet, se penser.


Экзаменационный билет №17 Section française, III-ème année (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La métonymie

2. Les éléments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du français moderne.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte français original et de sa traduction.

 

 

1. La métonymie

Ce mot provient des mots grecs «meta» (changement) et «onuma» (nom)

La métonymie est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par un rapport de contiguïté (смежность). Donc, le lien qui est à la base de la métonymie revêt toujours un caractère réel, objectif. Par métonymie on désigne un objet ou un phénomène essentiellement différent de l'objet ou du phénomène antérieurement désigné par le mot. Les métonymies se laissent classer en types variés selon le caractère du rapport qui leur sert de base. La plupart sont de caractère concret.

On peut nommee des types de la metonymie:

1. On prend la partie pour le tout et inversement, le tout pour la partie (synecdoque – sous-entendu - подразумевание). Ex. Une barbe grise = un viellarde; une vielle moustache = un soldat.

Parfois les noms des vêtements, des armes, des instruments de musique ou leurs parties servent à désigner l'homme: une soutane = cure; les robes noires = hommes d'église; un talon rouge = gentilhomme du XVIIe siècle.

2. On prend le contenant pour le contenu (содержащее за содержание) et inversement: la ville était sur pied, toute la maisonétait en émoi ou les mots ville, maison sont employés pour les habitants de la ville ou de la maison.

3. On prend parfois la matière pour la chose fabriquée: «le carton» n'est pas seulement «une pâte de papier» mais aussi «une boîte» pour chapeaux ou chaussures et «une espèce de portefeuille» à dessin; caoutchous – резина, галоши. Par ce mot on designe non seulement la matiere, mais aussi les objets, faits de ce matiere.

4. On prend parfois le producteur pour le produit. On dit un Pouchline pour un recueil des œuvres de l'écrivain, un magnifique Rembrandt. Plus rarement le nom du produit est appliqué au producteur. Pourtant on désigne un animal par le cri qu'il produit: un coucou, un cri-cri.

5. Par certaine noms des lieux on nomme des produit qui y sont fabriqué: du Cognac, du Camamber.

6. Un type très fréquent de la métonymie consiste à faire passer certains termes du sens abstrait au sens concret : ameublement — «action de meubler» désigne par métonymie l'ensemble des meubles. De même le nom d'une qualité abstraite peut s'appliquer à la chose ou à la personne possédant cette qualité: un talent, une célébrité, une beauté.

 

 

2. Les éléments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du français moderne.

Les néologismes (du gr. neos -« nouveau » et logos - « notion, mot ») sont des mots et des locutions . nouvellement surgis dans la langue, ainsi que des mots anciens employés dans un sens nouveau. Les néologismes reflètent d'une façon manifeste le lien indissoluble qui existe entre la pensée et la langue. Toute notion nouvelle engendrée par la pratique de l'homme dans les multiples domaines de son activité reçoit nécessairement une dénomination dans la langue. Ainsi apparaissent les néologismes.

Les néologismes sont non seulement des créations indigènes, des vocables formés par les moyens internes de la langue même, mais aussi des emprunts faits à d'autres idiomes.

Les vocables figurent dans la langue en qualité de néologismes tant qu'ils sont perçus comme y étant introduits récemment. Peu à peu. avec le temps, ils se confondent avec les vocables plus anciens, finissent par ne plus s'en distinguer et perdent ainsi leur valeur de néologismes. Certains d'entre eux, créés dans des buts sensationnels ou représentant des fabrications fâcheuses, sont relégués dans l'oubli presque aussitôt après leur naissance.

On distingue les néologismes linguistiques et les néologismes individuels (dits stylistiques ou hapax). Les premiers sont le patrimoine de toute la nation et font partie du vocabulaire de la langue. Les derniers sont des inventions individuelles créées généralement par des écrivains dans des buts esthétiques comme moyen d'expression littéraire ; les créations individuelles n'appartiennent pas à la langue nationale, n'étant compris que dans le texte où ils sont employés et auquel ils restent attachés.

 

Les archaïsmes dans le vocabulaire du français moderne. À côté de l'enrichissement perpétuel du vocabulaire nous assistons à un processus contraire : au dépérissement de certains de ses éléments qui tendent à disparaître de l'usage.

Quoique le nombre des éléments tombant en désuétude ou, autrement dit, des archaïsmes (tiré du mot gr. arkhcrikos - «ancien») soit infime, comparé à celui des néologismes, ces éléments vieillis présentent un certain intérêt du fait qu'ils témoignent des modifications graduelles qui se produisent dans le vocabulaire ainsi que par la place particulière qu'ils y occupent. Les archaïsmes sont des mots qui, dans toutes ou certaines de leurs acceptions en vertu de motifs différents, cessent d'être indispensables en tant que moyen de communication des hommes entre eux et finissent par être évincés de l'usage courant. Les archaïsmes sont de deux types différents:

1) les archaïsmes exprimant des notions d'une valeur purement historique et qui de ce fait sont en voie de disparition ; ils figurent dans le vocabulaire d'une langue en tant que mots historiques ou historismes, témoins des époques et des mœurs révolues (sénéchaussée - « étendue de la juridiction d'un sénéchal », taille - « im­pôt mis autrefois sur des roturiers »)

2) les archaïsmes qui sont des vocables désuets associés à des notions vitales qui survivent dans la langue et qui sont rendues par d'autres vocables plus récents ou plus fortunés ; ce sont, par exemple, cuider et engeigner employés encore par La Fontaine (« Tel, comme dit Merlin, cuide engeigner autrui ») et remplacés dans le français moderne par penser. maîtrise signifiant « autorité de maître ».

Il est à remarquer qu'avant de disparaître complètement de la langue, les archaïsmes parviennent à se réfugier dans quelque locution toute faite plus ou moins courante où ils peuvent vivoter durant de longs siècles.